En sexualité, le consentement est un engagement, une volonté, un accord mutuel donné par les personnes impliquées dans un rapport sexuel.

Il doit être donné librement et avec enthousiasme (entendre ou manifester un oui sans contrainte, violence, autorité etc), de façon éclairée (sans mensonge ou manipulation), spécifique (dire oui à des baisers n’est pas dire oui à un rapport) et réversible (dire oui une fois n’est pas dire oui à toutes les fois et dans toutes circonstance).

Vous l’avez compris, le consentement n’est pas un contrat mais bien une communication permettant de s’assurer de l’accord exprimé par chacune des personnes concernées de une ou des actions sont en train de se passer.
Voici une recommandation simple à suivre : en cas de doute, demander! Et si le doute persiste, arrêter. Cela n’a rien d’embarrassant de poser la question, au contraire cela peut même être considéré comme une marque de bienveillance.

La pornographie est souvent la première porte d’entrée dans la sexualité. Dans la majorité des cas, elle est utilisée avec l’objectif de créer une excitation afin de nous permettre de nous toucher, de partager un acte sexuel avec nous même avant de savoir partager cet échange à deux.
Mais que renvoient ces images pornographiques sur le rapport sexuel ? Quelle idée cela véhicule dans notre cerveau ?
Celle d’un rapport souvent violent ou le consentement n’est pas toujours voir jamais représenté ?

Celle d’un enchaînement de positions avec des hommes toujours plus viriles et dominants et des femmes soumises ?
Nous avons développé tout cela dans notre podcast et nous avons demandé à une sexologue son avis sur la question.