Introduction
Le verbe est le principal véhicule de la communication interpersonnelle. La plupart des méthodes de psychothérapie reposent sur l’échange verbal.
Valérie est une femme de 45 ans qui a subi les offenses sexuelles de son père durant son enfance. Elle a aussi subi des humiliations, des violences physiques au point que sa vie de jeune adulte en a été considérablement affectée. Elle est régulièrement assaillie de Flashback, par des cauchemars au contenu récurrents. Elle parvient à donner le récit de certains cauchemars mais elle révèle qu’il lui est impossible de dire le contenu de certains flashbacks. Elle en a honte, elle ne comprends pas ! On devient qu’il s’agit de l’évocation des prédations sexuelles subies alors qu’elle était enfant.
Frappé par ce mutisme le psychiatre qui la suit au CMP, se dit agacé par cette impossibilité. « Vous me faites perdre mon temps : »Lui assène-t-il.
Elle ne manifeste aucune opposition au processus thérapeutique, on la sent faire tous les efforts possibles pour collaborer et la honte se couvre de culpabilité de ne pas pouvoir tous les éléments verbaux qui pourraient aider l’équipe d’accompagnement à la faire progresser.
Ce mutisme est normal et fréquent. Il s’explique si l’on tient compte de l’évolution de la personnalité de l’embryon à l’âge adulte.
Mais, que faire quand on est confronté à l’innommable ? Comment ne pas se sentir différent quand tout vous projette vers l’univers du verbe ? Ces questions se posent aux personnes victimes de traumatismes précoces dans l’enfance ou, des adultes qui ont subi des traumas gravissimes qui sidèrent leur faculté de compréhension.
La cognition incarnée
Une partie de l’article a été écrite à partir du Blog Le cerveau à tous les niveaux. Les références cliniques sont de l’auteur.
Le corps est à la fois le lieu de sensations, de perceptions et d‘émotions. Il est aussi le véhicule d’actions sur le monde à travers des boucles sensorimotrices continuelles. Lesquelles résultent de couplages complexes entre l‘organisme et l‘environnement.
Ces couplages sont la base même des processus cognitifs. Ces derniers sont influencés par la forme du corps, par les émotions, et par les systèmes sensorimoteurs.
La cognition est située, c‘est-à-dire qu‘elle s‘inscrit dans un environnement, ce qui implique que pendant qu‘une tâche cognitive est en voie d’accomplissement :
– les perceptions sont intégrées en permanence, affectant ainsi les processus cognitifs en cours ;
– des activités motrices sont exécutées et affectent des aspects de l‘environnement qui sont pertinents pour la tâche.
Les formes instinctives héritées de l’évolution font que l’organisme humain, comme celui de tout animal, est fondamentalement situé dans son environnement. Il peut évoluer et agir sur son territoire là où les composantes de l’ environnement ont une valeur qui facilitera la régulation homéostasique.
– La cognition est située culturellement : le comportement se plie à des règles et à des normes.
La cognition s’inscrit également dans le temps à deux niveaux, diachronique et synchronique.
* Diachronique car elle enregistre les informations selon l’écoulement du temps, tel que nous le concevons – cognition située ;
* Synchronique car elle peut relier les informations selon leur valeur (A. Damasio, la valeur de l’émotion). Elle établit ainsi une synchronicité entre des objets espacés dans le temps diachronique.
Certaines activités cognitives qualifiées comme « offline » (imaginer, planifier, se souvenir, simuler des scénarios, etc.) n‘entrent pas directement dans ces processus situés typiquement « online ». (Maxwell Ramstead, université Mc. Gill, Montréal)
Les comportements online qui nous animent à tout moment dans la réalité physique objective permettent à nos pensées abstraites de se construire. Leur action est autonome, elle échappe aux processus conscient et découle de l’évolution de l’espèce.
Les processus cognitifs sont incarnés et, selon F. Varela et H. Maturana, dans la perspective de l’énaction, un individu entre en interaction avec son environnement grâce à toutes ses expériences personnelles mémorisées. « Cette interaction donne lieu à ce que Varela et Maturana appellent un couplage structurel (structural coupling). Ce concept met l’accent non pas sur l’adaptation optimale d’un organisme à différentes régularités du monde mais sur la viabilité d’un certain nombre de couplages organisme/environnement. » (“Le cerveau à tous les niveaux”) Comme le précisait déjà H. Laborit, l’organisme a pour finalité première la protection de la vie et l’expansion de son territoire.
Selon E. Varela « Il faut que l'organisme soit suffisamment incarné dans un environnement pour pouvoir se débrouiller malgré le fait qu'il ne possède pas une représentation préalable du monde. Son monde émerge avec ses actions. » C’est le fondement même de l’expérience que Varela distingue de la Conscience.
« C'est l'expérience de se référer à soi, de se référer à sa propre expérience. La réflexivité est quelque chose d'absolument crucial, c'est la grande mutation qui se produit avec l'apparition du langage chez l'homme. Mais là où je vois des problèmes, c'est quand on essaye de coller la conscience à cette capacité réflexive sans faire état de l'énorme background que représente l'expérience. Certains chercheurs utilisent le terme de conscience primaire pour désigner la conscience non réflexive. C'est intéressant, parce que dans la vie quotidienne 90 % de l'expérience est primaire, pas réflexive. On marche, on prend le métro, on peut même avoir des pensées sans qu'il y ait de réflexion. »
(In La Recherche, <http://www.larecherche.fr/content/recherche/article?id=18406>)
Pour G. Lakoff et Johnson, en référence au concept d’incarnation sémantique, non seulement les capacités perceptuelles et motrices du corps déterminent comment nous expérimentons les choses, elles déterminent aussi le sens que nous leur accordons dans le registre culturel de notre environnement et de son histoire. Nous comprenons le monde et l’expliquons par le langage.
Pour plusieurs chercheurs, on conçoit les émotions et la cognition comme deux fonctions mentales séparées mais en constante interaction. Plusieurs faits appuient cette distinction conceptuelle. En faveur de ces hypothèses on a constaté que les lésions de certaines parties du cerveau inhibent l'évaluation émotionnelle d'un stimulus sans que la capacité cognitive de percevoir l'objet soit affectée.
Le cerveau sait reconnaître instantanément la valeur des impacts sensoriels, bienfaisants ou non, avant même que le système de perception ait fini de l'analyser. Les expériences menées par A. Damasio et son équipe de l’Université de Californie du Sud on scientifiquement établi ces faits.
Les mécanismes en jeu pour l’archivage, le stockage, et l’accès de la mémoire émotionnelle associée à un facteur sensoriel diffèrent de ceux qui traitent les processus cognitifs en réactions au même facteur sensoriel. La mémoire liée au trauma est autonome et atemporelle – elle ne dépend pas de la succession diachronique des événements. (M. Green, 1993) Alors que les processus cognitifs bénéficient des acquisitions accumulées au cours du temps, par l’éducation, l’expérience, l’initiation, etc.
Les systèmes qui évaluent la valeur émotionnelle d'un facteur sensoriel sont directement liés à la réponse émotionnelle. Les systèmes cognitifs sont beaucoup plus plastiques et différenciés quant à la réponse apportée.
Par conséquent, la plupart de nos émotions impliquent automatiquement des modifications physiologiques dans notre corps desquelles découlent l'expérience consciente d'un sentiment. Les émotions ont besoin de toutes les ressources du corps pour leur expression immédiate. A. Damasio a particulièrement mis en évidence cette mobilisation globale de l’organisme quand il est confronté à un stimulus qu’il nomme Objet X. Ce dernier pouvant être externe, appartenant à la réalité physique objective, ou intérieur, appartenant à la réalité psychique objective – qui résulte d’une forme d’introspection.
Les émotions ne sont pas des pensées spécifiques associées à des événements. Les émotions résultent de la mise en jeu de systèmes complexes et archaïques qui ont évolué tout au long de l’histoire de l espèce pour répondre aux besoins de l’organisme. Ces systèmes sont différents de ceux de l’organisme.
Tel est le cas des personnes qui ont subi des traumas répétés durant la petite enfance, moment où les capacités de verbalisation ne sont pas suffisamment développées pour que leur verbalisation soit possible. Ces personnes peuvent acquérir des connaissances, des savoir-faire très sophistiqués alors que s’il s’agit d’exprimer leurs sentiments ou leurs émotions, elles s’avèrent quasiment dans l’impossibilité de le faire.
Prenons par exemple la peur. Comme la plupart des émotions, elle a pour origine une réponse adaptative à une situation de danger. L’organisme détecte le danger. Sa structure globale est menacée, ce qui génère l'émotion initiale. Le sentiment conscient – feeling – d'éprouver cette émotion n'est que la pointe ressentie des processus mis en œuvre au moment où l’organisme a été impacté. Ces processus impliquent, entre autre, tant l’Insula que l’hippocampe ou l’amygdale.
Le ressenti conscient d’un impact sensoriel et le ressenti conscient d’une émotion dépendent du même processus dynamique conduisant à une représentation consciente. Par contre les systèmes qui produisent le ressenti conscient de l'input différencient ressentis d’émotions et ressentis sensoriel direct. Un seul mécanisme de la conscience peut être occupé soit par un impact sensoriel, soit par une émotion.
On peut donc dire que les émotions et les pensées impliquent chacune des processus sous-symboliques – au sens de liens chargés de sens interprétable par la conscience d’après les expériences passées. Voir à ce sujet ce qu’en dit E. Varela, ci-contre – inconscients mais qui peuvent tous deux accéder à la conscience. Les systèmes impliqués dans la genèse des sentiments, les régions cérébrales, les systèmes nerveux périphériques, le système hormonal et le système immunitaire sont plus étendus que dans le cas des ressentis émotionnels, plus directement générés par l’Insula. (Damasio)
Par conséquent, les émotions qui sous-tendent nos ressentis créent une multitude de phénomènes tous orientés vers un même but : se mobiliser pour faire face à quelque chose d'important et directement relié à notre survie. Les pensées, à moins qu'elles ne déclenchent quelque chose dans notre système émotionnel, ne produisent généralement pas un tel remue-ménage interne.
La métaphore
À partir de la linguistique
Notre cerveau est si intimement lié au corps que les métaphores qui en émanent sont nécessairement puisées dans ce corps, son rapport au monde et son parcours historique personnel, culturel et celui de l’espèce.
En linguistique cognitive , la métaphore conceptuelle , ou métaphore cognitive , fait référence à la compréhension d'une idée, ou d' un domaine conceptuel , en référence à un autre champ conceptuel. Quand on dit par exemple « le temps passe », on appréhende le temps (le domaine cible à comprendre) avec une notion reliée à l’espace (le domaine source où l’on puise la métaphore. La clef métaphorique). On peut aussi utiliser différents registres sensoriels pour amplifier ce qui touche un registre sensoriel spécifique d’un autre ordre. Par exemple « Je ressens une douleur sourde, ou une douleur aigue. », fait appel au registre auditif pour exprimer un impact sensoriel somatique.
George Lakoff (The Contemporary Theory of Metaphor) suggère que le développement de la pensée au sein des sociétés a d’ailleurs de tout temps été influencé par l’usage qu’on a fait des métaphores. De plus, l’application d’un champ de connaissance à un autre est venu souvent apporter de nouvelles perspectives de compréhension parce qu’il génère de nouvelles métaphores et une meilleure compréhension de la singularité d’un ressenti.
L’approche des émotions : « Je suis en colère ! », peut être amplifié par une métaphore qui fait appel à un paysage. « C’est comme un ciel sombre, avec des nuages lourds, une ambiance pesante qui me plombe. » Cette amplification imagée traduit un état émotionnel susceptible de générer des malentendus – « je suis en colère ! » – en des termes plus nuancés qui toucheront l’interlocuteur de manière plus vaste. On retrouve cet usage des métaphores dans certains corps de métier. Ainsi les maîtres parfumeurs usent d’une palette très riche pour figurer les fragrances d’une fleur : « une senteur de miel, de cannelle, avec des nuances lavande et un léger nuage de citron ». Évaluation entendue des senteurs d’une rose par une spécialiste. Dans cet exemple on constate que les registres sensibles sont nombreux et diversifiés.
« Pour la sémantique cognitive toute forme de cognition humaine, jusqu’aux raisonnements les plus abstraits, est incarnée. » (“Encyclopédie Homo Vivens – Au commencement était le Verbe”) Autrement dit, la cognition utilise et dépend de phénomènes corporels élémentaires et inconscients comme le système sensori-moteur ou les émotions.
La conception incarnée de la cognition présuppose que l’organisme réagit sans que l’on puisse faire état d’un dualisme corps/esprit. L’organisme est un système complexe dont les éléments s’organisent en sous-systèmes qui interagissent à tout moment.
Pour George Lakoff, notre cerveau est si intimement lié au corps, à sa forme et à la façon dont il fonctionne que les métaphores qui en émanent sont nécessairement puisées dans ce corps et son rapport au monde. C’est à partir de ces métaphores que se forment les concepts qui nous permettent justement de penser ce monde.
Les thèses de G. Lakoff ont donc des implications importantes en épistémologie, comme par exemple sur l’idée même de falsification au cœur de la démarche scientifique. Pour G. Lakoff, nos hypothèses construites à l’aide de métaphores complexes ne peuvent pas être directement falsifiables. Elles peuvent seulement être rejetées suite à des observations empiriques guidées elles-mêmes par d’autres métaphores complexes.
Par ailleurs, dans le domaine clinique, s’agissant de l’échange interpersonnel, la métaphore ôte tout ambiguïté quant à la compréhension – pour être plus exact, elle en diminue la portée – que l’interlocuteur X peut avoir de l’expression que le locuteur Y donne d’un ressenti.
La métaphore en accompagnement des traumas précoces
L’amplification sensorielle
Nous avons vu plus haut que les émotions sont bien autre chose que des pensées particulières exprimant l’état d'une situation précise. Elles sont la résultante d’un ensemble de réactions de systèmes complexes qui se sont transformés au cours de l’évolution de Sapiens pour répondre à des besoins spécifiques de l'organisme dans des environnements changeant. Ces systèmes sont différents de ceux qui sont à l'origine de la conscience réflexive. D’où la difficulté à les verbaliser.
Nous savons aussi que si ces émotions surviennent à des âges qui précèdent la capacité de formulation des pensées construites, la possibilité d’en exprimer la valeur plus tard est difficile voire impossible. D’autres vecteurs d’expression sont alors nécessaires pour que la conscience puisse accéder aux valeurs de l’émotion.
G. Lakoff et Johnson avancent l'hypothèse que les métaphores ne sont pas des affaires de mots, des figures poétiques du langage. Pour eux, ce sont nos processus cognitifs qui sont largement métaphoriques ; une large part de nos concepts sont structurés métaphoriquement. Certaines émotions ne se fraient une voie vers la conscience réflexive que grâce à une construction poétique que l’organisme met en place pour évoquer une situation émotionnelle. Et la réalité de cette situation se présente sous forme de métaphores, d’analogies, de représentations non verbales. Comme nous l’avons suggéré plus haut par des exemples simples, la peur, par exemple, si les mots manquent, s’exprimera spontanément par une construction métaphorique.
Comme la métaphore exprime la réalité d’un objet X, appartenant à un registre spécifique, par des références à un autre registre, la difficulté réside dans la capacité à « traduire » la métaphore pour repérer la réalité de l’objet X. Pour que la métaphore puisse servir de vecteur à la communication, il importe donc de connaître l’environnement dans lequel elle s’est construite.
Si nous échangeons avec un indien Hopi, que ce dernier vous rapporte qu’il est un aigle. Si nous ne connaissons rien de la culture Hopi, proche du chamanisme sibérien, nous allons prendre son affirmation comme une aimable fantaisie sans rien comprendre de ce qu’elle pourrait signifier.
Si nous avons quelque connaissance de la culture de notre locuteur, alors nous comprenons plus facilement le sens du « Je suis un aigle ! »
S’il s’agit d’approcher le contenu des rêves, nous rencontrons le même risque de malentendu. En réduisant le contenu d’un rêve à un registre culturel, idéologique ou théorique préétabli, nous réduisons la valeur de son contenu. Et nous passons à côté de la valeur intime que le rêveur pourrait lui attribuer.
Il nous faut donc avoir une connaissance préalable du registre culturel, et sémantique du rêveur.
Les cauchemars sont un exemple particulièrement représentatif de ce déplacement d’un registre sémantique à un autre.
Une jeune femme consultant pour des troubles du sommeil qui altèrent son adaptation sociale fait le cauchemar suivant : Des yeux gigantesque surgissent de l’armoire à vêtements de sa chambre et s’approchent de son lit en virevoltant de façon si macabre qu’elle se réveille en hurlant de terreur.
Ces yeux qui virevoltent sont la métaphore clef, support expressif d’événements dramatiques dont elle croyait s’être définitivement débarrassée. Nous ne saurons cela qu’en ayant eu de longs échanges avec cette jeune femme. Échanges qui nous auront permis de percevoir des liens entre ses récits, son évolution au temps présent et les contenus du cauchemar. C’est alors que chaque détail du rêve prendra un sens singulier qui révèlera des articulations d’un détail à un autre.
Il apparaîtra très vite que cette femme a été victime de prédations sexuelles par son père durant sa petite enfance. Ces prédations s’accompagnaient de violences physiques, d’humiliations et de coercitions.
Ce cauchemar est récurrent, avec, parfois quelques modifications.
En réponse à nos questions, on comprend que les premières apparitions de tels cauchemars datent de ses 15 ans. Cet âge est important dans sa vie. Il renvoie à sa décision de quitter le foyer familial pour vivre en foyer. (L’organisme n’a plus à lutter quotidiennement pour assure sa survie. Mais le trauma continue son travail de sape)
Racontant cela, elle est terrassée par une émotion intense. Parvenant à se reprendre, elle dit qu’elle vient d’avoir l’image de son père qui, caché dans l’armoire de sa chambre d’enfant, surgissait en pleine nuit pour venir l’assaillir.
Un autre exemple :
Une femme, 45 ans, arrive en séance, annonçant : « Je suis très en colère ! » Personnalité HPI, elle énonce trois items, trois événements qui ont suscité sa colère, une « colère ravageuse, envahissante » dit-elle. Après avoir évoqué en détail les trois événements concernés, je lui fait remarquer que chacune de ces colères semble posséder des valeurs spécifiques.
Comme nous en avons l’habitude, je lui demande de figurer chacune de ces colères par des évocations métaphoriques. Changer de registre d’expression en quelque sorte.
Il lui apparaît alors que chacun de ces ressentis d’émotions recouvre un remugle émotionnel différent. Cela la conduit à changer ses stratégies de réaction dans chaque cas.
On constate ici que, de prime abord, la première évocation générique : une colère envahissante, se transforme en une différenciation qui permet d’opérer un changement cognitif tout aussi différencié. La première évocation résulte d’un processus d’introspection très pensé et qui semble, aux yeux de la personne, une certaine cohérence. À en rester sur cette cohérence pensée, la personne risque d’introduire une confusion dans l’élaboration de ses réactions. Lesquelles peuvent alors ne pas être pertinentes dans le contexte concerné dans chaque item.
Références
Le cerveau à tous les niveaux, < https://lecerveau.mcgill.ca/ >
Damasio A., toute l’œuvre
Lakoff G. & Johnson M., 1980, Metaphors We Live By
Chomsky N. Sur la nature et le langage, Marseille, Agone, 2011
Gloria Sturzenacker, Metaphor in dreams, in International Association for the Study of Dreams
Varela F., Thompson Evan, Rosch Eleanor, The Embodied Mind, MIT, 1991
Green Maurice, Conséquences à long terme des traumatismes de l’enfance précoce, NYC, USA 1993
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