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Dangers et dysfonctionnements dans la protection de l'enfance

créé par La Rédaction du site - Dernière modification le 12/09/2023


La charge de la preuve

 

La justice française repose sur des bases philosophiques qui sont celles du cartésianisme matérialiste. Si bien que la preuve physique doit être apportée qu'un viol a été commis sur un enfant, idem pour des attouchements sexuels. Or quand un enfant est soumis à la loi perverse d'un prédateur adulte, celui-ci prend assez de précautions pour masquer les preuves ostensibles d'atteintes sexuelles graves. Sans compter le régime de terreur et le chantage auquel l'enfant est soumis. Par conséquent c'est souvent le changement de comportement de l'enfant qui permet d'éveiller les soupçons. Ce sont là des marques psychologiques qu'un expert formé peut fort bien réunir en un faisceau de preuves. Mais ces conclusions font toujours débat, d'où l'usage du SAP, de la décrédibilisassion des adultes protecteurs par la défense.

Consulter le questionnaire de Jean Labbé, professeur titulaire du Département de pédiatrie de l'université de Laval.

http://psychaanalyse.com/pdf/ENURESIE%20SECONDAIRE%20CHEZ%20L%20ENFANT%20VICTIME%20D%20ABUS%20SEXUEL%20(17%20Pages%20-%20106%20Ko).pdf

 

 

Des placements inconsidérés

Dans le cadre de crimes ou délits impliquant des enfants, nous avons souvent affaire à des familles dissociées, des couples divorcés ou en cours de divorce. Si bien que deux juges au moins sont concernés : le juges aux affaires familiales et le juge pour enfant. Cela complique sérieusement la procédure. Les experts nommés par l'un ou l'autre juge sont rarement les mêmes, leurs conclusions souvent différentes. Et, dans des petites villes, ils peuvent être en concurrence professionnelle...
Les juges ont tendance à jouer la prudence et à ordonner des mesures de placement, ou des restrictions de visites pour l'un ou l'autre des parents. Mais ce sont les experts ou les éducateurs de l'ASE qui décident des mesures à prendre.
On soupçonne combien un pervers pourra tirer profit de telles situations complexes, voire confuses.
Dans la plupart des cas, c'est un permis de violer qui est accordé aux prédateurs.