Adverse childhood experiences
Dans cette vidéo, nous assistons à un entretien avec Catherine Raymond, elle nous parle de l’adverse childhood experiences et des conséquences sur le développement du cerveau chez les enfants. Ces conséquences auront donc un impact dans leur futur vie d’adulte (p. ex. psychopathologies).
L’adversité se définit comme étant un événement négatif mais qui n’a pas forcément atteint l’intégrité physique de l’individu (p.ex. séparation des parents), mais regroupe aussi les événements traumatiques.
Elle nous explique que l’adversité n’a pas besoin d’être « sévère » (p.ex. abus sexuelles, violences physiques) pour avoir des conséquences dans la vie adulte (que soit au niveau mental ou physique), mais c’est plutôt l’accumulation de ces adversités qui auront des conséquences (p.ex. négligence émotionnelle). Cependant, il est tout à fait commun pour un adulte d’avoir au moins une adversité durant son enfance.
Selon les études de Catherine Raymond, vivre de la négligence durant son enfance engendre des troubles intériorisés (p.ex. troubles anxieux) et vivre des abus durant son enfance engendreront des troubles extériorisés (p.ex. addictions). Ses études montrent que les conséquences de l’adversité durant l’enfance ne sera pas la même selon l’accumulation et l’âge de la première exposition à un stress. En effet, durant cet entretien Catherine Raymond nous présente à quel âge se forment les différentes structures du cerveau qui s’occupent de la régulation émotionnelle.
D’après Catherine Raymond, pour les plus de 8 ans, les femmes qui sont exposés à de l’adversité pour la 1er fois sont plus enclin à développer un biais attentionnel vers la menace. Ce qui développerait par la suite des troubles anxieux.