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Illel Kieser el baz, Directeur

J'ai été formé à Paris VII à l'Institut de Formation des Psychologues Cliniciens. J'ai toujours gardé une préférence pour le travail de terrain. Avant mes études, j'avais été engagé comme éducateur et cette approche a encore ma préférence. À mesure de mon évolution, je me suis orienté vers l’anthropologie et les neurosciences, qui sont désormais à la base de mon expérience des psycho-traumatismes. Mon enfance et mon adolescence passées dans les montagnes de Kabylie forment une trame ineffaçable dans ma vie actuelle. Ma nourrice, qui fut une figure marquante, était guérisseuse et elle m'a légué des savoir-faire qui sont à la base des techniques que j'ai créées. Je suis aussi apiculteur éleveur. Et d'un terrain nu, je peux vous faire surgir une maison en bois du sol au faîtage. J'ai 76 ans, je suis responsable des accompagnements de victimes au sein du CAVACS-France. J'ai créé cette structure dans la foulée des années 2000. Les masques blancs, l'affaire Dutroux... Le Cavacs-France prend la suite de différentes structures associatives créées depuis les années 70 et qui avaient pour objectif d'accompagner des victimes de psychotraumatismes. L'approche, les méthodes cliniques déveoppées au sein du Cavacs-France résultent de cette expérience combinée aux pratiques de nos confrères canadiens.

 

Christelle Langlet, psychologue clinicienne, Coordinatrice des accompagnements

ADELI – 319342424
La relation humaine est, depuis toujours, au centre de mes choix professionnels.

Vendeuse à 20 ans, j'aime déjà le contact, le lien à l'autre mais je veux aller plus loin en prenant soin d'autrui. Je choisis donc de reprendre mes études pour devenir infirmière. 
En plus de 10 ans d’exercice dans des services de psychiatrie et addictologie, je perçois combien l’écoute et la compréhension de l’individu dans sa globalité et sa singularité sont de véritables outils pour permettre à une personne de retrouver bien-être et autonomie. Mais ce n’est pas suffisant, la reconversion devient une évidence... Je reprends à nouveau mes études.

Je suis titulaire d'un Master 2 de psychologie clinique, psychopathologie et psychologie de la santé (parcours Psychothérapies). Je suis formée aux Thérapies Cognitives et Comportementales (TCC) à la méditation pleine conscience et je m'inspire de la psychologie positive. Mon cursus et mes expériences m’offrent une connaissance précise du fonctionnement psychique me permettant de proposer des accompagnements psychologiques adaptés à la situation. 
Dans mon mémoire de recherche de fin de Master je souligne l’intérêt de la méditation (mindfulness) comme outil thérapeutique chez les personnes victimes de violences. Je fais mon étude au sein du CAVACS-France et découvre les bénéfices de l’accompagnement proposé par cette association. J’ai donc décidé de m’y investir. 
Tout en développant mon activité de consultation de psychologie en cabinet (à Venerque, au sud de Toulouse) et en visio, je suis aujourd’hui coordinatrice de l’équipe accompagnement et forme les nouveaux bénévoles de l’association et les personnes ressource.
Dans tous les contextes de ma pratique, la bienveillance, la confiance mutuelle et l’adaptation spécifique à qui vous êtes sont mes leitmotivs.

 

Rania Taleb, psychologue clinicienne

ADELI – 3193-en cours

Depuis mes débuts dans le domaine de la psychologie clinique en 2016, j'ai consacré mon énergie à rechercher des méthodes alternatives pour aider mes patients à surmonter leurs défis. C'est ainsi que j'ai plongé dans l'univers de la méditation en pleine conscience, une pratique qui a profondément transformé ma perspective sur la santé mentale.

Mon intérêt pour la méditation en pleine conscience a été d'abord éveillé lors de mon travail auprès d'enfants atteints de TDAH. En observant les bénéfices extraordinaires de cette pratique sur leur bien-être émotionnel, j'ai été inspirée à approfondir mes connaissances et à intégrer cette approche dans ma pratique clinique.
Une expérience transformative a été ma collaboration avec une patiente victime d'un AVC. Confrontée à cette situation complexe, j'ai choisi d'explorer des voies thérapeutiques alternatives. Grâce à la méditation en pleine conscience et à la visualisation, j'ai été témoin de transformations remarquables chez cette patiente en un laps de temps relativement court. Cette expérience a renforcé ma conviction en l'efficacité de ces méthodes alternatives et a alimenté mon désir d'approfondir mes recherches dans ce domaine passionnant.
En 2023, j'ai franchi une étape importante en obtenant un Diplôme Universitaire en Méditation et Santé à la Faculté de Médecine de Montpellier-Nîmes. Cette expérience a enrichi ma compréhension des liens profonds entre la méditation et la santé mentale, et a aiguisé ma détermination à poursuivre mes explorations dans ce domaine émergent.

Ma palette de compétences ne se limite pas à la méditation en pleine conscience. Je possède également une solide formation en thérapie rationnelle-émotive, psychothérapie analytique et art-thérapie. Cette diversité de compétences me permet d'adopter une approche holistique et personnalisée dans ma pratique clinique, répondant ainsi aux besoins uniques de chaque individu que j'accompagne.
Mon parcours professionnel est un voyage en constante évolution, alimenté par ma passion pour l'innovation, l'empathie et le désir de contribuer au bien-être des autres. Je suis impatiente de continuer à explorer de nouvelles frontières dans la thérapie holistique et de partager mes découvertes avec ceux qui cherchent la guérison et l'épanouissement.

 

Carla Blery, Sophrologue

Déterminée à me construire une vie professionnelle porteuse de sens à mes yeux et désireuse de m’investir dans l’accompagnement des victimes de violences sexuelles et dans la promotion de l’égalité entre les genres, je réalise mon stage de master 1 au sein du CAVACS France. 
Après plusieurs années sur la Côte d’Azur où j’ai obtenu ma licence en psychologie, une formation en sophrologie et deux diplômes universitaires en psychotraumatologie et en suicidologie, je suis venue vivre à Toulouse pour obtenir le titre de psychologue clinicienne avec le master Psychothérapies. Mon expérience de stage au sein d’une association de prévention du suicide, qui s’est poursuivi avec du bénévolat, m’a permis de découvrir l’écoute téléphonique anonyme proposée par les bénévoles, mais aussi l’organisation d’ateliers de prévention du suicide et de journées portes ouvertes pour découvrir les missions de l’association. J’ai également pu rédiger des articles, notamment sur la vulnérabilité de la période de l’adolescence ou encore sur la violence envers les minorités sexuelles et de genres. 
Mes centres d’intérêts s’articulent autour de l’événementiel, de la musique (variétés françaises de préférence !), de l’écriture et des voyages.

 

Sabah Zemouli-Riboulet, psychologue clinicienne

ADELI – 319303319

Praticienne EMDR
Je suis franco-algérienne , j'ai 2 grands garçons et une petite fille depuis maintenant 8 mois . Je suis psychologue et j'ai pris une retraite bien méritée en avril 2021, mais je continue à m'intéresser à cette discipline qui me passionne surtout lorsqu'elle est ouverture et humanisme. Cependant j'effectue encore des vacations en tant que formatrice pour le compte du CNFPT afin de faciliter l'intégration des nouveaux agents, une meilleure adaptation à leur poste de travail, ainsi qu'une bonne appropriation de leurs potentiels et compétences. J'ai exercé plusieurs années comme psychologue du travail dans le domaine de l'accompagnement, de l'insertion et de la formation professionnelle auprès de différentes institutions et de publics. J'ai bien sûr assez régulièrement suivi des formations ,des perfectionnements, des séminaires dans les domaines de la psychologie et de ses différents courants. Plus récemment je me suis formée en EMDR, j'ai ainsi mis en pratique et eu des supervisions depuis 2018 . Voilà pourquoi et comment je me suis intéressée à l'activité de CAVACS. La prise en compte par différents professionnels des demandes de personnes ayant subies des violences qui restent inscrites dans leurs différentes mémoires, sensorielles, émotionnelles, cognitives et somatiques, me parait être une urgence humanitaire et médicale.

 

Sihem Hattab, psychologue clinicienne

ADELI – 319336871

Psychologue clinicienne se spécialisant dans le domaine de la prévention en psychologie. J'ai accompli mon stage de fin d'étude au CAVACS-France – Master 2 de psychopathologie et psychologie de la santé, et espère y trouver une vocation. Actuellement, bénévole au Cavacs-France, j'accompagne des mamans aux prises avec la justice, des mamans privées de leur enfant après des signalements de maltraitances subies par leur enfant. En dehors de mon profil professionnel, je m'intéresse à l'écriture, la poésie en particulier et récemment à l'intelligence artificielle.

 

Emma Palisse, psychologue clinicienne

ADELI – 319343992
Fraîchement diplômée d’un Master 2 en Psychologie Clinique à Bordeaux, je viens d’emménager à Toulouse. Les psycho-traumatismes sont pour moi un domaine assez récent, mais qui m’intéresse fortement. De nombreux professionnels formés peuvent aujourd’hui nous permettre de mieux comprendre le fonctionnement d’une personne qui souffre de psycho-traumatismes, et les conséquences majeures que cela implique sur tous les domaines de sa vie. Aujourd’hui je ressens le besoin d’accompagner ces personnes. Leur offrir une écoute attentive et bienveillante concernant des événements de leur vie qui ont été un réel bouleversement. Leur permettre de reprendre espoir pour retrouver un bien-être et une confiance en soi.

En découvrant l’association CAVACS-France, j’ai ainsi pu m’engager en tant que bénévole pour pouvoir soutenir ces personnes victimes de violences, et leur apporter un accompagnement singulier et spécifique pour affronter leurs traumatismes et retrouver une autonomie.
A côté de la psychologie, je travaille en tant que serveuse en restauration. Un métier qui me passionne, pour 2 raisons principales. Tout d’abord l’aspect relationnel. Mais également l’idée que des personnes viennent prendre un temps pour elles, pour passer un bon moment entre amis, familles, en couple… Je suis heureuse de pouvoir participer (à ma manière) à ce moment de détente.
 

Vola Cabedoche, psychologue clinicienne

ADELI – 319340337
Titulaire d’un master 2 en psychologie clinique et psychopathologie – mention psychothérapie – à l’Université Jean Jaurès à Toulouse, j’ai été formée à une approche orientée vers les thérapies cognitives et comportementales (travail sur le comportement, les pensées et les émotions), puis à la thérapie EMDR (permettant de surmonter des évènements pénibles du passé qui entravent le présent).
Sensible à la détresse psychologique liée au traumatisme, je suis persuadée de la nécessité d’une prise en charge psychologique lors de problématiques en lien avec des violences à caractère sexuel. Voilà pourquoi j’ai à cœur de m’impliquer au sein du CAVACS en parallèle de mon activité libérale auprès d’adolescents et d’adultes.
La base de la prise en charge que je propose, est fondée sur l’empathie, le non-jugement et la bienveillance, ainsi qu’une considération globale (psychologique, physiologique, émotionnelle et sociale) de la singularité de la personne.

Délia Viatgé, psychologue clinicienne

ADELI – 319340576
Praticienne EMDR
Souhaitant me former à la santé mentale et aux prises en charges des troubles psychiques, je suis venue à Toulouse pour réaliser l’ensemble de mes études de psychologie. Aujourd’hui diplômée du master Psychothérapies, je souhaite continuer à me spécialiser dans l’accompagnement de personnes souffrant de psychotraumatismes. Après avoir réalisé mon stage de fin d’étude au sein du CAVACS, j’ai décidé de maintenir mon engagement en tant que psychologue bénévole. Engagée dans plusieurs associations, j’aime donner de mon temps pour des causes qui me tiennent à cœur. 
Ancienne grande passionnée de gymnastique, je pratique aujourd’hui la méditation et plus occasionnellement le yoga et la course à pied. Petite amatrice de photographie, j’apprécie particulièrement les couleurs et contrastes des couchers de soleil. Curieuse de nature, j’aime découvrir de nouveaux lieux, apprendre de nouvelles choses et expérimenter de nouvelles activités de loisirs. 

 

Estelle Carré, psychologue Interculturelle

ADELI – 31934(en cours)
J’ai 24 ans et j’entame mon Master 2 de Psychologie Interculturelle. Originaire de Toulouse, et ayant grandi à Colomiers, je suis très attachée à la ville rose. J’ai décidé de m’orienter vers la psychologie dès le début du lycée. Encouragée par mes enseignants et mes proches à poursuivre des
études de lettres, j’ai entamé une première année de double licence psychologie-lettres modernes.
Cependant, j’ai rapidement décidé de quitter les lettres modernes – voyant que cela ne me plaisait pas suffisamment – pour ne me consacrer qu’à la psychologie. Dès la fin du lycée, j’ai travaillé et effectué divers petits boulots, et j’y ai observé que rien ne me faisait autant vibrer que la psychologie. Je ne réduis pas pour autant ma vie à cela, et je tiens toujours à agrémenter mon quotidien d’engagements associatifs et d’activités, qu’il s’agisse de travaux rémunérés ou bénévoles. Mes engagements associatifs me permettent de mêler mes différents centres d’intérêts, tels que le care, les arts et le monde ludique.
Depuis petite je suis fascinée par la littérature, et j’écris moi-même, particulièrement des poèmes ainsi que des ébauches de romans et nouvelles. Je me suis également intéressée à la peinture à l’aquarelle ainsi qu’à la musique, en apprenant le ukulele. Enfin, mon autre grande passion est le jeu : jeux de sociétés, jeux de rôles, murder party et escape game ! J’ai notamment travaillé en tant que game master en escape game pendant deux ans durant ma licence.
Ce travail m’a en partie donné un intérêt pour la psychologie sociale et les dynamiques de groupe, et souhaitant mêler cela à l’étude de la psychologie clinique, dont je ne pouvais me passer, je me suis tournée vers la psychologie interculturelle. Aujourd’hui, je souhaite devenir psychologue interculturelle, et poursuivre mes études en doctorat, pour devenir enseignante chercheuse.
 

Lucie Durand – Psychologue clinicienne

ADELI – 31934(en cours)
Originaire du Pays Basque, je suis venue faire mes études de psychologie en Occitanie. Durant mon adolescence, j’ai su que je voulais m’orienter vers la psychologie pour pouvoir aider les autres. Cette envie m’a également amenée à commencer à me déconstruire et m’engager dans le féminisme et dans la lutte pour nos droits, ainsi que ceux des personnes LGBTQ+.
Je suis actuellement en deuxième année d’un Master de recherche en psychologie « Parcours Perspectives Pluridisciplinaires sur la Cognition ». Dans le cadre de ce Master, je réalise un stage de 500 heures au sein du Cavacs pour obtenir le titre de psychologue. Mais ce n’est que le début de cette aventure.
Plus personnellement, j’aime particulièrement les chats, j’ai d’ailleurs tendance à montrer un peu trop de photos du mien. J’apprécie également la lecture fantastique depuis très jeune, et ne m’en lasse pas le moins du monde.
Pour que vous puissiez me cerner je pense que l’information qui peut vous aider est que, oui, je fais partie des gens qui parlent à leurs plantes. Je reste persuadé que ça les rendra heureuse d’une manière ou d’une autre !

 

Mayeni Le Houelleur – Psychologue clinicienne

À 22 ans, je me trouve à un tournant passionnant de ma vie académique en entamant ma dernière année de Master en Psychothérapies. Mon grand intérêt pour les problématiques liées aux violences physiques, psychologiques et sexuelles a guidé ma décision de me spécialiser dans ce domaine, je réalise alors dans ce but mon stage au sein du CAVACS.
Après avoir consacré mon énergie à la rédaction de mon mémoire centré sur les violences conjugales, avec l’objectif de contribuer à la compréhension et à la prise en charge de ces situations, je suis désormais diplômée depuis septembre 2024. En parallèle, mon engagement bénévole dans une association d’écoute téléphonique m’a apporté des enseignements humains précieux.
Plus personnellement, j’apprécie la lecture ainsi que la nature, et particulièrement les orchidées puisque j’en vends chaque printemps dans les marchés aux fleurs. J’ai une vie sociale très dynamique et je m’épanouie en rencontrant de nouvelles personnes.

 

Zahra Ghaffarnejad, psychologue stagiaire M1

Je suis titulaire d’un master en psychologie clinique en Iran, diplômée en Institut Psychanalytique, j’exerce depuis 2019 en tant que psychothérapeute analytique et enseignante en clinique. Je suis en France avec pour objectif de poursuivre mes études en doctorat et d’apprendre encore du monde infini de la psychologie.Les enjeux tels que le traumatisme, la victimologie suscitent tout mon intérêt : il apparaît évident qu’un individu doit être entendu dans l’entièreté de son identité, tant individuelle, culturelle que familiale. En particulier lorsque les difficultés reliées s’articulent autour de problématiques de violences ou relationnelles engendrant des traumatismes psychiques. Votre association ayant pour objectif d’accompagner et de soutenir psychologiquement les victimes, j’estime ne pas pouvoir passer à côté de cette opportunité qui sans nul doute m’apportera beaucoup.

 

Emma Salvadori, psychologue stagiaire M1

Après l'obtention de mon Baccalauréat Scientifique, obtenu avec la mention bien, j'ai réalisé une première année de licence en Sciences de l'Homme, Anthropologie, Ethnologie (année 2020-2021) avec pour mineure Histoire de l'art et Archéologie. Cette étude de l'homme ne me suffisait pas, je désirai comprendre davantage les processus psychologiques en jeu dans les relations sociales. J'ai donc décidé de me réorienter en Licence de Psychologie à l'université de Toulouse Jean Jaurès (2021-2024). J’ai réalisé ma première année de Licence dans cette université, avant de réaliser un Erasmus de 8 mois à Rome à l'université La Sapienza lors de ma seconde année de Licence (2022-2023). J'ai ensuite continué mon parcours formationnel à Toulouse en me spécialisant davantage lors de ma 3e année de Licence en "Psychologie sociale appliquée" et "Développement de !'enfant, socialisation et milieux de vie". J'ai effectué mon stage d'observation de L3 dans un centre de formation pour enseignant.e.s venant de différents pays européens. Ce stage s'est déroulé à Bologne. J'ai pu observer lors de mes deux semaines de stage (75 heures), divers échanges interculturels entre les enseignant.e.s et en apprendre davantage sur le rôle de facilitatrice de l'apprentissage qu'avait ma tutrice de stage. J'ai ainsi pu valider ma licence en Psychologie en mai dernier. Depuis mi-septembre 2024, j'ai commencé ma première année de Master en "Psychologie de la Socialisation : Recherche-Intervention (PSRI)" à l'université Toulouse Jean Jaurès. Je suis très intéressée par la psychologie sociale et psychologie développementale et je souhaiterais devenir psychologue chercheure.En ce qui conceme mon parcours professionnel, j'ai commencé dès mes 18 ans à réaliser des emplois saisonniers tels que des travaux agricoles (castration du maïs, récolte des pommes), ou bien fille au pair à Gênes pendant trois mois durant l'été 2021. J'ai été employée au McDonald's de Castelsarrasin pendant 1 mois (2020). J'ai travaillé dans un EHPAD également pendant 3 semaines aidant le personnel soignant lors d'un pic d'épidémie de Covid-19 dans le service. J'ai travaillé 1 mois en tant qu'intérimaire au Leclerc Drive de Castelsarrasin (2022). Depuis mars 2023, je donne des cours de français en ligne d'une heure par semaine à une étudiante italienne. Enfin, depuis septembre 2023, je garde une fratrie de trois enfants. J'ai cependant décidé de ralentir la fréquence des gardes cette année afin de me consacrer davantage au Master et au stage. Je suis également familière du milieu associatif ayant été bénévole pendant 2 ans (2020-2022) à la Croix Rouge. Je me suis impliquée dans l'organisation et la réalisation de distributions de colis alimentaires et j’ai effectué quelques maraudes.

Dominique Barcat, Rédactrice

 J’ai 38 ans, je suis historienne, je vis en Suisse et je suis maman d’un petit garçon. J’ai fait mes études d’Histoire à l’université d’Angers et j’ai soutenu ma thèse de doctorat à l’université de Paris XIII, Sorbonne Paris Cité. 

J’ai commencé mes études en Histoire à la suite de mon bac, en 2002. Dans mes recherches académiques je privilégie une approche associant l’archéologie et l’anthropologie pour aborder des sujets comme les transferts d’images dans les pratiques dites ‘magiques’, la conception d’amulettes, et les petits objets de dévotion personnelle dans l’Antiquité.  

Tout au long de mon parcours je me suis, parmi d’autres choses, intéressée aux pédagogies alternatives puis, encore plus depuis l’arrivée de mon enfant, à la psychologie enfantine. J’ai voulu creuser toutes les questions qui concernaient les besoins fondamentaux des enfants, les questions de la bientraitance et de la maltraiance, les processus de dominations qui s’appliquent aux rapports adultes/enfants. Dans cette démarche j’ai eu connaissance de certains témoignages perturbants, qui m’ont amenée à chercher à comprendre les mécanismes institutionnels de la protection de l’enfance. Puis, ébranlée par le choc qu’a provoqué chez moi la découverte soudaine de quelques affaires récentes de placements inversés je me suis intensivement intéressée à la problématique de l’inceste. L’échange avec une maman directement concernée m’a amenée à vouloir agir concrètement et c’est ainsi que j’ai découvert les travaux du Cavacs. J’aimerais maintenant pouvoir faire se rejoindre les différents aspects de mes recherches, la recherche académique d’une part et la seconde, plus personnelle et plus profonde qui m’amène à tenter comprendre l’humain, ses ressources internes et ses disfonctionnements. 

 

Yasmine Frich, Coordinatrice du Projet Jeunes

C’est à 2 mois que j’ai quitté le sol français qui m’a vu naître, pour en fouler un nouveau. Le Maroc, cette terre qui m’a vu apprendre à marcher, tomber, parler, rire, pleurer et qui m’a donné toutes les armes pré-requises pour combattre les aléas de la vie, de ma vie. Issue d’une union mixte, j’ai pendant longtemps détesté le Maroc pour le rejet dont j’étais victime. Jeune, c’est à l’école qu’on rencontre les premières formes de rejets, qu’on entend pour la première fois, les mots qui font mal, qui collent à notre peau, “ Fille de colon “, “ Blanche “, “ Française “, “ Voleur de richesses “ Et si on ne les entend pas, les regards sont parfois un hurlement plus fort que celui qui sort des tripes. On peut donc imaginer, en lisant ces mots, que mon intégration a été très compliquée. 

J’ai donc, jusqu’à mon plus lointain souvenir, toujours cherché à renforcer le lien qui me gardait rattaché à la France, je cristallisais cette Terre, dont la beauté me paraissait onirique, fantasmée, irréelle. Une Terre de liberté où toutes formes de pensées étaient acceptées, tolérées, légitimes et entendues ? Le paradis ! En rentrant chez moi, tout était là pour me rappeler la France, les chaînes de télévision françaises, des magazines français, des plats français, des livres d’écrivains, écrivaines, français(e)s. J’en suis venu au point où j’en ai voulu pendant très longtemps, à mes parents, de m’avoir ramené dans un pays, où je n’avais aucunement ma place et dans lequel je voulais encore moins, la créer. 

Mon parcours académique a commencé sur les bancs du système éducatif marocain, et je n’en retiens qu’une seule chose, un traumatisme. Assez anecdotique, l’éducation islamique est un cours obligatoire jusqu’au lycée, et mes premiers cours m’ont mis une vérité cuisante sous le nez, j’étais tout sauf une bonne musulmane et ma vision future de moi-même l’était encore moins. Mais je voulais être comme les autres, à cet âge-là, on ne cherche pas à être différent, on veut être comme tout le monde, un lambda, pas une paria, alors je me suis construit une identité en désordre, rafistolée de part et d’autre, ne tenant à rien mais assez solide pour prétendre pendant des années, être tranquille avec moi-même.

L’article complet à télécharger (pdf)

 

Laura Villemain, anthropologue

Je suis enseignante de français FLE et j'ai achevé mes études en parallèle (master 2 Anthropologie). J’ai souhaité rejoindre l’association car outre la volonté d’aider mon prochain, cette cause me touche personnellement puisque j’ai moi-même été victime d’actes pédocriminels. J’ai eu la chance de pouvoir prendre la parole, de faire appel à la justice et de confronter mon agresseur. A ce jour, je suis en attente d’une date de procès, et l’issue de celui-ci est vraisemblablement favorable à ma cause (il y a plusieurs victimes…). J’aimerais aujourd’hui participer à la libération de la parole des victimes et qu’elles puissent arriver à la même étape que moi. Si je le peux, cela passera par l’accompagnement de celles-ci, mais dans un 1er temps j’apporterai mes compétences au niveau de la communication et du traitement de textes, ainsi que me l’a demandé Ilel. Effectivement, informer le grand public est essentiel pour vaincre le tabou autour de la notion de pédocriminalité (et de la pédophilie plus globalement) et que la parole des victimes soit davantage prise en compte.
Actuellement, membre de l'équipe d'accompagnement, je participe au Projet Jeunes et je produis des articles liés aux thématiques de genre.
 

Celia Barberán 

Je suis titulaire d'un diplôme en éducation sociale de l'université de Grenade, ainsi que d'un master en orientation éducative familiale de l'UNIR. Je pourrais dire que je suis en faveur de l'apprentissage tout au long de la vie, car il est toujours nécessaire de se former pour ne pas rester dans l'ambiguïté. Par conséquent, je continue à me former dans les domaines de l'égalité, de la famille et des mineurs autant que je le peux.

Je suis espagnole et je vis en France depuis peu.  Je suis très motivée par cette nouvelle étape dans un autre pays, où l'un de mes objectifs est d'avoir une vision plus large du secteur social, mais aussi pour apprendre la langue..  

J'aime aussi la nature et Toulouse permet d'en être proche. Lorsque j'ai du temps libre, j'aime me promener dans la campagne ou lire un livre.  J'aime aussi le cinéma, surtout le cinéma alternatif

Je pourrais dire que mes intérêts se concentrent sur le domaine social, car je me sens très engagée dans la lutte féministe et la lutte pour les droits de tous . Travailler au CAVACS est une grande opportunité pour moi car c'est une association qui est très engagée dans la cause, ce qui me permet d'être plus consciente de la réalité et avoir plus d’expérience et cela me motive beaucoup

Manon Kaddour Lantheaume 

Je suis Manon, 21ans, jeunement diplômée d’une Licence de psychologie à Nîmes, mon intérêt
dans cette discipline s’est très vite tourner vers le psychotraumatisme lors de mon stage dans une clinique spécialisé dans ce domaine. Il me plaisait d’apprendre aux côtés de ma tutrice, assister à ses entretiens étaient une expérience très enrichissante. L’accompagnement et l’aide qu’elle propose à ses patients faisaient sens pour moi. En parallèle, j’ai affiné mes connaissances sur la dynamique affective en effectuant un stage auprès d’une de mes professeurs.
Au cours de ma dernière année Universitaire, il me tenait à cœur d’être engagé envers les autres étudiants, c’est pourquoi j’avais crée des groupes de révisions au sein de ma promotion, devenu ambassadrice étudiante pour aider à orienter les jeunes lycéens, ainsi qu’une participation à une journée de sensibilisation et prévention sur les violences sexistes et sexuelles. Je me suis toujours tournée vers l’aide à la personne, que ce soit en tant que réserviste au sein de l’Armée de Terre, aide-soignante en EHPAD ou encore animatrice en séjour adapté.
Au-delà de toutes ces activités professionnels, j’aime lire, écrire, dessiner, sortir faire la fête entre amis ! Mais vous pouvez aussi me retrouver sous l’eau avec palmes et bouteilles ou à escalader les belles falaises du Gard !

Guillaume Drigout, Webmaster

En reconversion professionnelle après 10 ans dans la restauration, je m'oriente vers le développement web depuis bientôt 3 ans. J'ai validé une formation de développeur/intégrateur en réalisation d'applications web, et souhaite continuer mon apprentissage avec une formation sur le framework symfony. Afin d'acquérir de l'expérience, je travaille sur plusieurs projets professionnels personnels, et voulait rajouter à cela une expérience d'équipe. En trouvant l'offre de webmaster bénévole pour le Cavacs-France, j'ai tout de suite souhaité me présenter en tant que candidat afin d'avoir la chance d'acquérir de l'expérience dans mon domaine tout en oeuvrant pour une cause essentielle. En effet, le milieu associatif et l'aide aux personnes en détresse représente à mes yeux un besoin essentiel dans la société complexe qu'est la nôtre. La compréhension des dérives comportementales menant à des agressions à caractère sexuel et l'aide aux victimes est nécessaire, et il est important que des associations comme le Cavacs-France apportent des éléments de réponse, et d'action aux préjudices subits. Pouvoir apporter ma pierre à cet édifice représente beaucoup à mes yeux.

  

Nadia Kaïd, Rédactrice

J'ai intégré le Cavacs en prêtant ma voix pour la série de podcasts " Se taire ou le dire " . Désormais, je continue à avoir un pied au sein de l'association en proposant ma plume de temps à autre. 

Les violences sexuelles et psychologiques sont des sujets qui me tiennent à coeur les ayant vécus au cours de ma vie de femme. Communiquer pour informer est une forme de réparation. Après des années d’errance et des burn-outs, c’est la libération de la parole par l’écriture qui m’a en partie sauvée.

La nature et la musique classique font partie de mon équilibre pour me ressourcer !

 
 

Julie Junquet

31 ans, j’illustre le site et les manuels de l'association. Sur mon temps libre, course, nage, marche, je suis très active ! Anecdote : je suis très impliquée dans la cause de la protection de l'enfance, j'illustre aussi pour L’Enfant Bleu de Lyon.
Originaire du Sud-Ouest et installée depuis 6 ans dans la région lyonnaise, Julie Junquet est passionnée de dessin depuis l’enfance. De nature curieuse, elle s’intéresse de près à d’autres techniques : peinture, linogravure...
Certaines expériences l’ont très tôt amenée à s’intéresser à la défense des victimes, notamment les enfants. Souhaitant lier sa pratique artistique à l’accompagnement des personnes souffrant de psychotraumatismes, elle se diversifie aujourd’hui afin de devenir art-thérapeute certifiée.
En dehors du CAVACS-France, Julie a collaboré avec l’Enfant Bleu, une association lyonnaise spécialisée dans l’aide à l’enfance.
En 2019, elle s’installe comme auto-entrepreneure et crée l’Atelier Jonquille, sa boutique en ligne, qui regroupe ses propres créations. Art Thérapeute diplômée, Julie Junquet s'intéresse particulièrement à un public jeune, dans le but d'améliorer la prévention des violences auprès des enfants, et ce, dès le plus jeune âge. C'est pour cette raison qu'elle continue à se former continuellement. Des projets liés à la violence dans le secteur sportif et à la sensibilisation contre les troubles alimentaires sont en cours.
 

Léa Lallinec

J’ai 22 ans et je suis en troisième année de licence. J’apprends les métiers du livre dans le but d’être, je l’espère, éditrice ! Je suis une grande passionnée de littérature (jeunesse, notamment), c’est d’ailleurs un sujet que j’aborde à travers des articles que j’écris sur mon blog. J’aime également le dessin, la peinture, la couture, la musique et tout ce qui implique d’être un tant soit peu créative. Au CAVACS, je fais de l’assistance éditoriale.
Je suis aussi chargée de la mise en page des guides du Cavacs-France, illustrés par Julie Junquet. Vous pouvez en avoir un aperçu sur le site des éditions Lierre et Coudrier

Jean-Michel Betscher, Président

 

Illel Kieser el baz, Vice-Président

Clémence Fallon, Secrétaire

Lydie Andre-Dupuy, Trésorière

Cédric Maltèse, Tésorier adjoint

Souaâd Idali, Relations extérieures

Corinne Visa

Pour tout contact : admin@cavacs-france.com 
Le nom de l'administrateur dans Objet