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Comment on "efface" une maman !

Témoignage

créé par La Rédaction du site - Dernière modification le 09/03/2024


Loulier Aline 

Objet : Illustration de la défaillance du système socio judiciaire de protection infantile malgré les actions de Monsieur le Président de la République Emmanuel Macron, Madame la Première dame de France Brigitte Macron, et Monsieur le Garde des sceaux Eric Dupont-Moretti 


Bonjour,    

Je suis Aline Loulier, et je suis une maman désenfantée. On m'a enlevé ma fille au profit du père car elle a dénoncé l'inceste paternel.Je suis punie, d'avoir voulu protéger mon enfant, qui pendant deux ans s'est confié à plusieurs personnes ( famille, amis, médecins, experts )    Je vous appelle à l'aide après deux années de combat kafkaïen face à un système socio judiciaire totalement défaillant, et ce malgré les aides et actions apportées par l'Elysée Monsieur et Madame Macron et Monsieur le Garde des sceaux. 
C'est en 2020 que ma fille dénonce pour la première fois l'inceste paternel. Elle est alors âgée de seulement 16 mois. J'avais quitté son père, quelques semaines auparavant, officiellement. Elle rentre de 4 jours de chez son père, et refuse catégoriquement de prendre son bain; de plus, elle est très agitée avec un regard vide, agar. Elle pleurera durant de longues heures, à chaudes larmes, et hurlera de douleurs en prononçant : Aïe Kiki BOBO Papa. En effet, ses parties génitales sont rouges écarlates, plus particulièrement la zone vulvaire. 
Jusqu'en janvier 2022, Hélya, ma fille, qui grandit, ne cessera de dénoncer l'inceste, avec des mots différents, et en ayant de plus en plus de pathologies sur la sphère anale, génitale, et comportementale. Elle souffrira pendant deux ans, à de multiples reprises de vulvites, d'anites, de fissures anales et d'infections surajoutées. Les propos iront de pire en pire, avec son évolution, tout en mimant ce qu'on lui faisait ( pour nous expliquer )

" Papa en a besoin pour dormir, t'inquiète pas Maman "
" Il faut fermer les yeux, tu vois comme ca, j'attends " 
" Il me met le doigt dedans, ça fait mal " 
" Maman, je ne veux pas y aller, il me fait mal " 
" Maman, je regarde la fenêtre, c'est dans ma chambre, dans mon lit "

Un jugement JAF avait été rendu en juin 2020 m'accordant la garde principale de notre enfant. Il arguait à l'époque en m'assignant, que je l'accusais d'agressions sexuelles. Débouté de toutes ses demandes, Monsieur a continué d'exercer des violences également à mon encontre ( économiques, psychologiques, menaces de mort )et continué d'agresser notre fille sexuellement. 
Je dépose plainte le 9 Janvier 2022, dans un service de gendarmerie, contre le père de ma fille après presque deux ans de révélations, de soins, et de pleurs. Je fais une non représentation d'enfant, mais à ce moment là je suis soutenue par le procureur, et les experts qui voient Hélya. L'enquête préliminaire ne durera qu'un mois, et la plainte sera classée sans suites contre toute attente. Ma fille, à la demande des services sociaux et du père, sera enlevée directement à l'école par la gendarmerie, le 8 Mars 2022. Elle ne me reverra pas. Je suis escortée par la gendarmerie chez moi pour m'annoncer que ma fille est placée en urgence, par la Juge des enfants. lE 8 Juillet 2022, la résidence est fixée chez Monsieur, et pire, la JAF me retire l'exercice de l'autorité parentale, sans aucun motif.

Le rapport légiste sera pourtant clair: Hélya a un hymen perforé, aurait subi des pénétrations anales, des pénétrations digitales et des attouchements sexuels. 
Le rapport du pédopsychiatre décrit: Hélya dénonce son père à plusieurs reprises. Elle a des comportements typiques de victimes d'agressions sexuelles répétées ( grattage entre jambes, langage sexualisé )
Depuis deux ans, j'ai perdu 7 audiences, et aucuns de mes droits de visites médiatisées ne sont appliqués. Je n'ai pas le droit de l'appeler non plus, ni lui souhaiter son anniversaire, Noël. 

Ma faute? Mon tort ? Avoir cru ma fille et avoir agi pour sa protection. 

Monsieur le Garde des sceaux a réalisé trois signalements: au Préfet de la Haute-Garonne, au conseil départemental ( Toulouse ), au tribunal ( parquet des mineurs ) en juin 2022. 
Après notre chancellerie, l'Elysée m'a apporté son soutien, particulièrement Mme Brigitte Macron en me faisant auditionnée. Tous deux, ont signalé l'urgence de protéger Hélya. 
Malgré tout ça, en huit clos, les magistrats aidés et guidés par les services sociaux ( ASE et AEMOR ) continuent à protéger le père accusé par Hélya. 

Ma fille a aujourd'hui 5 ans et demi, et depuis deux ans, est totalement détruite par le système socio judiciaire. En inversant les culpabilités, en me faisant taire, en me broyant, ma fille est toujours dans les mains de son présumé agresseur et l'inceste qu'elle dénonçait n'est plus qu'ombre. Le sujet principal est balayé, sa protection absente, ses chances d'être crue et entendue un jour s'envolent. Et elle grandit sans sa maman, qui est à 700 mètres d'elle. 

Tout est fait, vous l'avez compris, pour faire taire l'inceste en broyant le parent protecteur. 

Je suis déterminée et décidée à médiatiser mon affaire, grande injustice en espérant enfin protéger ma fille et la revoir. 

Mon avocate, Maître Pauline Rongier est joignable au 06.89.21.15.06.
Une audience JDE a lieu le 19 Mars 2024 à 11h au TGI de Toulouse. 

Aussi, nous pouvons vous communiquer les pièces de mon dossier avant cette audience. 
Cordialement
Loulier Aline