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Une lettre à toutes les femmes sur les violences sexuelles et le sexisme

créé par Celia Barberán - Dernière modification le 13/01/2024


Cet article s'articule autour de la lettre d'une jeune femme sur le blog du Club de Mediapart. 
Cette lettre au contenu profond, raconte le dur parcours de sa courte vie face aux situations de violences sexuelles qu'elle a injustement subies.

Comme le dit l'auteure, il s'agit d'une lettre à laquelle de nombreuses femmes peuvent s'identifier. Dans certaines situations, elle a dû faire face à un système judiciaire misogyne où la parole de la femme est toujours remise en question, celle de l'homme agresseur l'emportant toujours. C'est quelque chose qui malheureusement continue à se produire et, comme le dit l'auteure, continuera à se produire dans une mesure plus ou moins grande.

Pour les victimes, le processus judiciaire est généralement pénible. On leur demande constamment de justifier par des preuves supplémentaires, comme si leurs paroles ou les preuves déjà existantes ne comptaient pas, ce qui donne à la victime le sentiment d'être incomprise. La présomption d'innocence protège l'agresseur, l'oppression peut continuer.

«Les considérer comme des monstres c’est les exclure de notre réel ; or ils sont bien là»

La société a l'idée préconçue que les auteurs doivent avoir une apparence monstrueuse, alors qu'en réalité, la plupart d'entre eux cachent leur «monstre» sous l'apparence d'une personne normale. 
Comme le dit l'auteure de cette lettre, il est important que les hommes commencent à remettre en question leur comportement et leurs actions à l'égard des femmes, et qu'ils se demandent s'il serait agréable pour eux d'être traités de la même manière.

L'importance de parler

L'auteure de la lettre encourage toutes les femmes qui ont été victimes de violences sexuelles et/ou de sexisme à en parler, comme elle l'a fait. Se sentir écoutées, soutenues et en phase avec d'autres femmes peut grandement contribuer à soulager la douleur intérieure. Pour qu'ils ne se sentent plus jamais coupables. Parce que la honte doit changer de côté.

SOURCE

Violences sexistes et sexuelles - Nous, les victimes, on prend toujours perpet’ - Le Club de Mediapart